
L’architecture en fibre au pavillon de l’arsenal
novembre 4, 2019Le Fibra Award, premier prix mondial des architectures contemporaines en fibres végétales, a sélectionné 50 réalisations qui font entrer la nature dans la ville.
Développer l’utilisation des matériaux biosourcés, grâce à des techniques artisanales et des processus industriels innovants, offre des solutions prometteuses tout en participant à l’indispensable rénovation énergétique des constructions existantes. La réhabilitation d’un immeuble du XVIIIe siècle dans le Quartier latin, par l’architecte Dumont Legrand et l’ingénieur LM, qui a utilisé du béton de chanvre pour doubler l’une de ses façades, en est une démonstration tangible à Paris. Les engagements pris par les États lors de la COP21 pour endiguer les dérèglements climatiques dus au réchauffement de la planète ont appelé à cette forte réduction de l’empreinte environnementale du bâti existant et futur.
«Les milliers d’édifices en bambou, roseau, paille et autres fibres végétales à croissance rapide qui émergent dans le monde contribuent à cette transition écologique et sociétale, en limitant le prélèvement de ressources non-renouvelables et les besoins en énergie», explique Dominique Gauzin-Müller,
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 74% à découvrir.
Abonnez-vous pour 1€ seulement
annulable à tout moment